Témoignage d’une de nos stagiaires

Agathe G., stagiaire de notre préparation au concours d’entrée en IFSI du mois de septembre, a réussi ses concours et rentrera en IFSI au mois de février. Nous la remercions de nous avoir envoyé ce message :

Bonjour,

Je vous envoie ce mail afin de vous retracer mon parcours depuis la préparation aux concours d’entrée en IFSI pour que cela puisse, je l’espère, vous aider pour vos prochaines sessions.

J’ai en tout passé deux concours : celui de l’AP-HP et celui de Rueil-Malmaison.

En premier lieu se sont passés les écrits. Celui de l’AP-HP m’a beaucoup déstabilisée car les tests psychotechniques ne ressemblaient pas aux entraînements que l’on a pu faire ensemble à la formation. Il y a eu notamment beaucoup de questions de logique types dominos. Pour l’épreuve de français, le sujet était sur la publicité et son impact auprès des enfants.
Pour le concours de Rueil, les test psychotechniques se sont très bien passés puisque j’ai pu répondre à presque toutes les questions. Pour l’épreuve de français, je ne me souviens plus du sujet.

Après avoir eu les résultats positifs pour les deux épreuves d’admissibilités, j’ai été confrontée à un nouveau problème : mes deux épreuves orales se déroulaient le même jour. L’IFSI de l’AP-HP a bien voulu me déplacer mon épreuve pour que je puisse passer les deux oraux.

L’oral de l’AP-HP s’est plutôt bien passé dans l’ensemble. Mon sujet était : « Soignants avec piercings et tatouages : quel impact sur l’accueil et la prise en charge du patient ? ». Ils m’ont aussi posé des questions pour savoir si je voulais vraiment devenir infirmière et non éducatrice puisque j’ai eu une expérience dans l’animation. On m’a aussi demandé si je souhaitais travailler auprès d’enfants. Le jury m’a aussi demandé si j’avais déjà une préférence entre les deux IFSI où j’ai passé les concours.

Pour l’oral de Rueil, le sujet était présenté sous forme de texte. Il expliquait que de plus en plus de femmes étaient concernées par les infarctus et la question était « Qu’en pensez-vous en tant que citoyens et en tant que futur professionnel de santé ? ». J’ai trouvé le sujet plus compliqué car plus technique mais aussi parce qu’il est difficile de ne pas faire de la paraphrase lorsque l’on a un texte plutôt détaillé devant les yeux. La psychologue m’a demandé si j’étais souvent en colère (surement parce qu’elle a senti mon tempérament assez calme). Le jury m’a aussi demandé mon lieu de résidence, le financement de mes études. Ensuite, la formatrice de l’IFSI m’a posé des questions concrètes : « Vous êtes jeune, comment vous comptez donner des ordres aux aides-soignantes qui pourront, elles, être bien plus âgées que vous ? ». J’ai répondu que je ne voyais pas l’aide-soignante à mes ordres mais que l’on formait une équipe et que pour cela il faut prendre les décisions ensemble. Ce qui m’a amené à une seconde question : « Imaginons que vous deviez faire un pansement à un patient et que l’aide-soignante ne veut pas faire la toilette toute de suite parce qu’elle veut prendre une pause, sachant que vous n’avez pas le temps de la faire vous même car il y a beaucoup d’autres choses à faire, comment allez vous réagir ? ». J’ai répondu que j’allais lui expliquer que c’était important, que j’en avais besoin pour pouvoir faire le pansement. La formatrice a insisté : « Mais cette aide-soignante est très têtue et ne veux pas faire la toilette ». J’ai donc dis que la cadre de santé était là justement pour nous épauler. Elle m’a aussi demandé comment je réagirais si je devais faire la toilette à un beau jeune homme de mon âge.

Finalement j’ai eu deux réponses positives aux concours, je vais donc choisir Rueil car l’IFSI est plus près de chez moi et la promotion est plus petite.

Je voulais vous remercier de la qualité de la formation que j’ai reçue. Avec du recul je me suis rendu compte que j’avais beaucoup appris des formateurs, je me suis rendu compte de ce qu’était le métier et les études, ce qui m’a conforté dans mon idée.
J’espère que mon témoignage pourra vous aider pour vos futurs étudiants.

A très bientôt,

Agathe G.